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S. Annette Coutu, s.p.
50 ans de vie religieuse sonnent à l’horloge du temps, toujours active au service de Dieu, de l’Église et du monde.
D’abord 27 ans auprès des enfants : soit comme éducatrice spécialisée dans un centre d’accueil. Et dans un rôle de mère substitut, responsable d’une maison à l’organisme des Maisons Familiales.
Depuis 11 ans, je vis et travaille à la Fraternité Providence. J’offre également des services à ma paroisse Sainte – Jeanne - d’Arc. Je suis une personne de lien entre les Associé(es) de la Fraternité et la communauté. Je donne la formation aux nouveaux membres. J’offre des services à Présence Compassion qui est une œuvre pour venir en aide aux gens de la rue et aux ex-détenus.Au temps des fêtes je joue de l’accordéon avec Patricia Lazcano, nous allons à la prison et dans des foyers de personnes âgés.
Je suis en marche sur les pas de ma fondatrice mère Émilie Gamelin dont ces derniers mots furent ‘’ HUMILITÉ, SIMPLICITÉ, CHARITÉ.’’
S. Annette Coutu, s.p.
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S. Danielle Charron, s.p.
À cette époque, J’avais 23 ans et j’animais les soirées jeunesses au Café Chrétien de Laval et mes ami-e-s me disaient que j’étais sur un gros nuage, que je vivais un ‘’ trip ‘’ de religion et que tout cela allait passer avec le temps. Mais moi je ne voulais pas que ça passe car je me sentais tellement heureuse. Je découvrais un sens à ma vie.
Je me suis engagée comme Sœur de Providence, en 1985. J’avais 25 ans et j’avais le feu au cœur pour faire connaître et aimer Jésus-Christ. Je me suis imprégnée du charisme et de la mission de notre fondatrice la Bienheureuse Émilie Gamelin, afin de suivre le Christ sur ses traces.
J’ai fait ma formation en travail social et en étude pastorale pour finalement travailler auprès des personnes sourdes pendant 11 ans. Ma passion pour faire connaître et aimer Jésus – Christ s’est intensifiée et je travaille depuis 15 ans en pastorale jeunesse et vocationnelle dans la congrégation. Je suis toujours sur mon ‘’trip’’ de religion qui grandi toujours avec les années de mon engagement comme religieuse.
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S. GERMAINE DESROCHERS, s.p.
J’ai enseigné durant 17 ans aux personnes sourdes à Montréal. Puis j’ai été missionnaire, durant une période de 7 ans, au Nigeria où j’ai enseigné le français et la catéchèse. J’ai ensuite vécu 17 ans en Haïti où j’ai participé à la fondation d’un collège et où j’ai fait partie du comité de direction d’une école primaire.
Depuis mon retour à Montréal, je m’implique dans les activités de « l’Accueil Émilie », oeuvre qui organise des rencontres hebdomadaires pour les personnes psychiatrisées. On appelle ces dernières « Ami-e-s ». Ces rencontres comprennent une messe, un repas et une activité de loisir. Je peux vous affirmer que les Ami-e-s de l’Accueil Émilie me donnent de la joie et de la paix. Ce qui me fait vivre, c’est le charisme d’Émilie, l’esprit de service, exprimé dans le passage suivant où Jésus dit : «Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait.» (Matthieu 25). Nous faisons tous partie d’une même famille, quelles que soient notre appartenance, nos croyances ou notre apparence. J’essaie d’évangéliser par le sourire… Les Ami-e-s m’évangélisent par leur simplicité, leur foi, leur amitié… Je reçois plus que je ne donne.
De plus, en octobre 2003, j'ai pris le retour de la mission en Haïti. En effet, je dois écouter cet appel intérieur très fort qui me demande de retourner et de continuer le travail entrepris, il y a quelques années, dans ce beau pays. Vous comprendrez qu’après 17 années d’engagement là-bas, on est responsable de ce que l’on a apprivoisé et de terminer le travail que l’on a commencé.
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S. MARIETTE PROULX, s.p.
Je suis orthopédagogue de formation. Au cours de mon engagement comme Sœur de la Providence, j’ai travaillé 12 ans avec les déficients mentaux à Montréal. Par la suite, j’ai passé 18 ans comme missionnaire au Cameroun et 4 ans en Haïti, avant de revenir au Canada en 2000.
Depuis mon retour, je m’implique activement dans le secteur Rivière-des-Prairies à Montréal. Je travaille, entre autres, avec les enfants. En effet, le travail auprès des enfants de 3-5 ans au Centre communautaire Le Phare m’occupe une journée par semaine. Avec ma formation d’orthopédagogue, on me confie des enfants qui ont des problèmes d’apprentissage. C’est un travail très stimulant, car j’aime beaucoup les enfants.
De même, le service à la cuisine de la popotte roulante du CLSC de Rivière-des-Prairies est une activité manuelle qui me permet d’être en contact avec des gens en perte d’autonomie, notamment des personnes paralysées ou atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le contact avec les autres bénévoles est aussi une occasion de vivre la compassion, par exemple en étant à l’écoute de veuves retraitées qui vivent de la solitude.
En terminant, ce qui me motive à faire tout ça, c’est la joie que je ressens de vivre le charisme d’Émilie Gamelin, d’être sa fille, de parler d’elle au plus grand nombre. Je peux dire que je suis vraiment heureuse dans la communauté des Sœurs de la Providence.
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S. ANNETTE BOUCHER, s.p.
Après 25 ans de travail comme infirmière à l’Hôpital Saint-Luc, à Montréal, ma responsable de communauté me propose, en me laissant libre de décider bien entendu, d’aller porter main-forte en Afrique où les besoins sont grands et où se présentent des femmes qui désirent devenir des Sœurs de la Providence. Après un temps de prière, j’ai cru que c’était le Seigneur qui avait un projet tout nouveau pour moi donc, en me confiant à la Providence, j’ai accepté de me rendre disponible pour relever ce défi.
Depuis mon arrivée dans ce continent en 1997, je suis infirmière de « brousse » au Cameroun, plus précisément, à Koudandeng. J’aime et j’admire ce peuple. Quoique pauvres en termes de biens matériels, les Camerounais m’enrichissent continuellement de leurs trésors spirituels en m’offrant leur accueil, leur bonté et leur courage dans l’obligation qu’ils ont de travailler dur pour améliorer leur qualité de vie.
Chaque jour, mon cœur est chaviré par la tendresse de Dieu et de sa Providence, et la Bonne Nouvelle que j’annonce est souvent l’instrument le plus harmonieux pour ce peuple qui a tant soif d’absolu.
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Louise:
Ce que j'ai découvert chez les soeurs de la providence c'est que...Puisque par la providence de Dieu j’ai habité à la fraternité providence d’octobre 2010 à juillet 2011 et séduite par la vie d’Émilie Gamelin, je suis aussi devenue « Associée » des Sœurs de la Providence en plus de mon rôle d’intervenante auprès des sans abris de la rue depuis 3 ans et responsable d'un bazar qui a pour mission de combattre la pauvreté. Cette période de ma vie m’a permis de découvrir que le charisme d’Émilie Gamelin correspondait à ce que je souhaitais vivre et devenir auprès des autres. Le Seigneur m’a fait don de compassion, d’altruisme et d’impartialité et m’appelle à en faire bénéficier mes frères et sœurs. Je veux m’appliquer à leur faire connaître Mère Gamelin et leur faire identifier la providence dans leur vie tout comme j’ai pu y arriver moi-même au sein de cet fraternité et cette communauté et il est toujours possible de partager avec les autres membres de la fraternité notre foi, nos expériences et ce dans un climat fraternelle et de calme ou chacun y trouve sa place. Je désire contribuer à susciter l’amour des pauvres et à faire réaliser à mes semblables combien la commisération peut transformer l’humanité souffrante par l’amour et la miséricorde de Dieu. Merci mon Dieu et merci a Sr Annette Coutu et Sr Danielle Charron qui sont une des nombreuses et belles providence qui soit arrivé dans ma vie.
JOSÉE: «Ce que j’admire chez les Sœurs de la Providence, c’est leur amour pour leur vocation. Même après les pires épreuves, les incendies, la mort, la maladie, elles continuent toujours de faire aussi bien leur travail. Avoir contribué au bonheur des gens et avoir pu les aider, voilà leur plus grande récompense. Même si ces femmes nous ressemblent physiquement, c’est de l’intérieur qu’elles se démarquent, avec un sens de l’écoute extraordinaire et une grande volonté de réussir. Elles sont absolument merveilleuses.»
AUDREY: «Les Sœurs de la Providence ont suivi leur vocation en ayant le courage de poursuivre dans une voie difficile à choisir. Elles ont aidé des personnes à retrouver un sens à leur vie.»
JOSÉE: «Ce que j’aime chez les Sœurs de la Providence, c’est de voir à quel point ces femmes semblent heureuses et fières quand elles apportent de l’aide aux gens dans le besoin. C’est facile de voir qu’elles aiment tout le monde et qu’elles ont beaucoup de plaisir à améliorer la vie des gens. C’est rassurant de savoir qu’on peut compter sur des femmes comme elles quand le besoin se fait sentir.»
JOANIE: « J’ai été surprise de voir à quel point les Sœurs de la Providence sont heureuses et capables de vivre leur vie simplement. Elles voient toujours le bon côté des choses et elles restent positives dans les moments les plus durs de leur vie. Elles ont une foi énorme qui semble être à l’épreuve de tout. Elles n’ont besoin de presque rien, sauf d’aimer leur Dieu. Bref, ce sont des femmes remarquables qui aiment aider les gens dans le besoin.»
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