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Témoignage des soeurs
Témoignage des jeunes



 
 
Bibiane Crête, s.p. Noëlla Bélanger, s.p. Germaine Desrochers, s.p.
Mariette Proulx, s.p. Marie-Paule Levaque, s.p. Annette Boucher, s.p.


S. BIBIANE CRÊTE, s.p.

Je suis toujours au Vermont dans le domaine de l'enseignement. Je ne crois pas faire erreur en disant qu'en travaillant auprès des jeunes, ça nous garde jeune.

Depuis 28 ans aux classes, je connais tout ce petit monde là; je peux dire en toute sincérité qu'on s'arrange très bien ensemble.

Mon travail consiste à enseigner la religion, le français et la musique à des jeunes au niveau du primaire. Au besoin, je remplace dans les classes, là où il y a nécessité.

Je me dis : Si je peux enseigner à prier, à se respecter et à respecter l'autre tout en réalisant que le Seigneur est dans chaque personne, j'aurai beaucoup accompli. Mettre ces jeunes sur le bon chemin, y a-t-il quelque chose de plus important?



 

S. NOËLLA BÉLANGER, s.p.

J’exerce mon ministère dans un organisme qui s’appelle «RELAIS FAMILLE» qui se veut un lieu d’écoute, de soutien mutuel et d’accompagnement des personnes qui fréquentent le Centre. La majorité sont des femmes qui se trouvent désemparées face à l’incarcération d’un des leurs : mari, frère, copain, ami-e.

À l’instar de ma fondatrice Émilie Gamelin, je me sens bien à l’aise avec ces personnes qui vivent l’isolement, la honte, le rejet et la culpabilité. Elles participent à des ateliers d’artisanat pour aider au financement de l’organisme. On organise aussi, pour elles, des sorties de groupes et des visites culturelles.

Au début, les femmes me demandaient : « Toi, as-tu quelqu’un en dedans? » Alors je me présentais comme une Sœur de la Providence qui venait comme amie pour leur donner du temps et participer à la vie de l’organisme.

Pour votre intérêt, voici le témoignage de Guylaine, sœur d’un détenu, libéré après 17 ans d’emprisonnement : «La haine monte en nous, on fuit le monde, on veut rester seule, personne à parler, des nuit blanches à pleurer seule, la méchanceté des autres prend le dessus sur toi. Qu’est-ce qui nous reste? RELAIS FAMILLE est là pour des personnes pareilles à nous. Le partage est très important. Le conseil que je pourrais donner : il ne faut pas vivre comme moi, dans le silence; le silence est notre pire ennemi ».



 

S. GERMAINE DESROCHERS, s.p.

J’ai enseigné durant 17 ans aux personnes sourdes à Montréal. Puis j’ai été missionnaire, durant une période de 7 ans, au Nigeria où j’ai enseigné le français et la catéchèse. J’ai ensuite vécu 17 ans en Haïti où j’ai participé à la fondation d’un collège et où j’ai fait partie du comité de direction d’une école primaire.

Depuis mon retour à Montréal, je m’implique dans les activités de « l’Accueil Émilie », oeuvre qui organise des rencontres hebdomadaires pour les personnes psychiatrisées. On appelle ces dernières « Ami-e-s ». Ces rencontres comprennent une messe, un repas et une activité de loisir. Je peux vous affirmer que les Ami-e-s de l’Accueil Émilie me donnent de la joie et de la paix. Ce qui me fait vivre, c’est le charisme d’Émilie, l’esprit de service, exprimé dans le passage suivant où Jésus dit : «Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait.» (Matthieu 25). Nous faisons tous partie d’une même famille, quelles que soient notre appartenance, nos croyances ou notre apparence. J’essaie d’évangéliser par le sourire… Les Ami-e-s m’évangélisent par leur simplicité, leur foi, leur amitié… Je reçois plus que je ne donne.

De plus, en octobre 2003, j'ai pris le retour de la mission en Haïti. En effet, je dois écouter cet appel intérieur très fort qui me demande de retourner et de continuer le travail entrepris, il y a quelques années, dans ce beau pays. Vous comprendrez qu’après 17 années d’engagement là-bas, on est responsable de ce que l’on a apprivoisé et de terminer le travail que l’on a commencé.



 

S. MARIETTE PROULX, s.p.

Je suis orthopédagogue de formation. Au cours de mon engagement comme Sœur de la Providence, j’ai travaillé 12 ans avec les déficients mentaux à Montréal. Par la suite, j’ai passé 18 ans comme missionnaire au Cameroun et 4 ans en Haïti, avant de revenir au Canada en 2000.

Depuis mon retour, je m’implique activement dans le secteur Rivière-des-Prairies à Montréal. Je travaille, entre autres, avec les enfants. En effet, le travail auprès des enfants de 3-5 ans au Centre communautaire Le Phare m’occupe une journée par semaine. Avec ma formation d’orthopédagogue, on me confie des enfants qui ont des problèmes d’apprentissage. C’est un travail très stimulant, car j’aime beaucoup les enfants.

De même, le service à la cuisine de la popotte roulante du CLSC de Rivière-des-Prairies est une activité manuelle qui me permet d’être en contact avec des gens en perte d’autonomie, notamment des personnes paralysées ou atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le contact avec les autres bénévoles est aussi une occasion de vivre la compassion, par exemple en étant à l’écoute de veuves retraitées qui vivent de la solitude.

En terminant, ce qui me motive à faire tout ça, c’est la joie que je ressens de vivre le charisme d’Émilie Gamelin, d’être sa fille, de parler d’elle au plus grand nombre. Je peux dire que je suis vraiment heureuse dans la communauté des Sœurs de la Providence.



 

S. MARIE-PAULE LEVAQUE, s.p.

Quatre-vingt-dix ans et me voilà encore en service, grâce à Dieu qui me conserve la santé et la lucidité nécessaires pour vaquer à mes occupations quotidiennes. En effet, depuis 1957, je continue toujours de travailler pour l’administration générale de ma communauté ainsi que celle de divers organismes.

On me demande souvent le secret de ma sérénité. Je réponds qu’après la prière, le travail est le secret de ma longévité. De plus, je vis un jour à la fois, remettant au Seigneur chaque soir ma journée et mes difficultés, assurée qu’IL me les remettra le lendemain souvent solutionnées. J’ai souvent expérimenté cette recette et je vous la recommande.



 

S. ANNETTE BOUCHER, s.p.

Après 25 ans de travail comme infirmière à l’Hôpital Saint-Luc, à Montréal, ma responsable de communauté me propose, en me laissant libre de décider bien entendu, d’aller porter main-forte en Afrique où les besoins sont grands et où se présentent des femmes qui désirent devenir des Sœurs de la Providence. Après un temps de prière, j’ai cru que c’était le Seigneur qui avait un projet tout nouveau pour moi donc, en me confiant à la Providence, j’ai accepté de me rendre disponible pour relever ce défi.

Depuis mon arrivée dans ce continent en 1997, je suis infirmière de « brousse » au Cameroun, plus précisément, à Koudandeng. J’aime et j’admire ce peuple. Quoique pauvres en termes de biens matériels, les Camerounais m’enrichissent continuellement de leurs trésors spirituels en m’offrant leur accueil, leur bonté et leur courage dans l’obligation qu’ils ont de travailler dur pour améliorer leur qualité de vie.

Chaque jour, mon cœur est chaviré par la tendresse de Dieu et de sa Providence, et la Bonne Nouvelle que j’annonce est souvent l’instrument le plus harmonieux pour ce peuple qui a tant soif d’absolu.






 


MAUDE:
«Ce que je trouve de plus émouvant chez les Sœurs de la Providence, c’est de voir à quel point elles dégagent le bonheur et la joie de vivre. En les regardant, nous voyons qu’elles ont fait le bon choix, qu’elles ne regrettent rien de ce qu’elles ont fait dans le passé. Lorsqu’elles nous expliquent leur appel à Dieu, nous voyons dans leurs yeux comment ce moment a pu marquer leur vie comme le début d’un jour nouveau rempli d’espoir et de changement.»


JOSÉE:
«Ce que j’admire chez les Sœurs de la Providence, c’est leur amour pour leur vocation. Même après les pires épreuves, les incendies, la mort, la maladie, elles continuent toujours de faire aussi bien leur travail. Avoir contribué au bonheur des gens et avoir pu les aider, voilà leur plus grande récompense. Même si ces femmes nous ressemblent physiquement, c’est de l’intérieur qu’elles se démarquent, avec un sens de l’écoute extraordinaire et une grande volonté de réussir. Elles sont absolument merveilleuses.»


AUDREY:
«Les Sœurs de la Providence ont suivi leur vocation en ayant le courage de poursuivre dans une voie difficile à choisir. Elles ont aidé des personnes à retrouver un sens à leur vie.»


JOSÉE:
«Ce que j’aime chez les Sœurs de la Providence, c’est de voir à quel point ces femmes semblent heureuses et fières quand elles apportent de l’aide aux gens dans le besoin. C’est facile de voir qu’elles aiment tout le monde et qu’elles ont beaucoup de plaisir à améliorer la vie des gens. C’est rassurant de savoir qu’on peut compter sur des femmes comme elles quand le besoin se fait sentir.»

JOANIE:
« J’ai été surprise de voir à quel point les Sœurs de la Providence sont heureuses et capables de vivre leur vie simplement. Elles voient toujours le bon côté des choses et elles restent positives dans les moments les plus durs de leur vie. Elles ont une foi énorme qui semble être à l’épreuve de tout. Elles n’ont besoin de presque rien, sauf d’aimer leur Dieu. Bref, ce sont des femmes remarquables qui aiment aider les gens dans le besoin.»